C’est beau de se cacher toujours derrière un écran pour critiquer la cuisine des autres. Un jour, c’est notre tour de passer à la casserole. Pour la première fois, j’ai décidé de participer à un concours de cuisine amateur.
D’abord, j’ai fait une inscription pensant que jamais mon dossier ne serait retenu. Ensuite, un coup de fil, et je faisais partie des cinq candidats à participer au concours Zodio de Domus. Retour sur une journée où je suis passée derrière les fourneaux.
Thèmes surprises : difficulté supplémentaire
Le concours était en deux temps. Un plat et un dessert à réaliser. Un thème salé : terre et mer, et un sucré : les épices dans la pâtisserie. Ces lignes directrices sont suffisamment larges pour laisser libre cours à notre imagination, et en même temps pas question de faire des recettes qui seraient hors sujet.
Pour ne pas faire durer le suspense : je n’ai pas gagné les épreuves, mais j’étais plutôt contente de ce que j’avais fait.
Revenons sur ce qui fait que les concours, ce n’est vraiment pas pour moi. Évidemment, le plus stressant, est de ne pas connaître à l’avance les thèmes. Nous disposions de peu de temps pour réfléchir à une recette. En effet, nous n’avions que deux minutes pour récupérer nos ingrédients, sans retour possible à l’épicerie plus tard. Et c’est sans doute cela le plus compliqué : il faut en deux minutes, penser sa recette et en récupérer tout ce qui la compose.
Le deuxième handicap dans ce genre de concours, c’est le temps. On cuisine sous pression avec un minuteur dans la tête. Il faut à la fois, complexifier ses recettes pour épater le jury, sans trop prendre du temps en technique pour gérer son plat en une heure. Résultat, j’ai cuisiné tout le temps avec une boule au ventre et avec l’impression de courir sans arrêt.
Réussite de mes plats
Pour mes plats, j’ai d’abord réalisé un filet mignon de veau, sauce aux coques et palourdes, avec une purée de carottes. L’idée était d’adoucir le goût des coquillages avec la douceur de la purée. J’ai caramélisé la tranche de filet mignon pour lui donner un petit goût sucré tout en rajoutant une poêlée de poivron jaune qui allait apporter une petite touche d’amertume. En dessert, j’ai réalisé un crumble de pommes épicées goût spéculos. J’ai décidé de jouer la carte du piment d’Espelette pour marquer les plats. J’ai rajouté une mousse au chocolat pour éteindre les palais sensibles. Ici le piment se mariait parfaitement à la fois aux pommes et au chocolat et le crumble spéculos venait rappeler la thématique épices.
Au final, j’étais, tout de même, contente de mes plats, même si tout ne s’était pas déroulé comme je le souhaitais, surtout pour le dessert. J’étais aussi fière de me dire que, oui, j’étais capable d’aller au bout de mes idées. Et au moment du résultat, je me suis même plu à imaginer que c’est mon nom qui allait sortir gagnant. Une prochaine fois… peut-être.
Coucou 🙂
Tu étais à Paris ? J’ai fait l’édition bordelaise et j’ai beaucoup aimé : très beaux produits et une cuisine au top, de belles rencontres… Et la possibilité de se dépasser 🙂
Moi non plus je ne suis pas celle qu’on a appelé à la fin, mais je suis contente d’avoir participé 🙂
Bravo pour tes réalisations 🙂
Oui j’étais à Paris, c’était chouette comme expérience. Merci pour le commentaire.